lundi 17 juin 2013

Tables de mobilité

bonjour
sur la diapo numero 40 sur les tables de mobilitées sociale peut on dire avec le chiffre 10 en jaune que 10% des peres ont un fils ouvrier qui a entre 40 et 59 ans en 2003 au lieu de la phrase que vous proposé?



NON ! Parce qu'il n'y a pas autant de fils que de pères. Les pères ont pu avoir plusieurs fils.
Que ce soit pour la table de destinée ou la table de recrutement ce sont toujours des pourcentage de fils.  

jeudi 13 juin 2013

Cash investigation.

Un documentaire sur l'évasion fiscale diffusé sur France 2.

http://www.france2.fr/videos/83490530

les 3 types de mouvements sociaux



les 3 types de mouvements sociaux sont : - mouvements sociaux d'après la lutte des classes (quelle(s) année(s) ? Est- ce juste ?)
          - nouveaux mouvements sociaux (70's-90´s)
          - mouvements sociaux contemporains (90's-2013)
On va dire 1950-1970 pour l'apogée des mouvements sociaux ouvriers, n'oublie pas: ces mouvement ne se succèdent pas de manière très nette ils se superposent largement. Les mouvements sociaux liés au mariage pour tous bien que datant de 2013 correspondent parfaitement à des "nouveaux mouvements sociaux".

lors d'une politique de relance, les Banques doivent elles augmenter leurs taux d'intérêts ?



lors d'une politique de relance, les Banques doivent elles augmenter leurs taux d'intérêts ?

Si c'est une politique de relance monétaire non car le but c'est de stimuler l’investissent et la consommation par des taux d’intérêt bas qui inciterons les ménages et les entreprises à emprunter.

Si c'est une politique de relance budgétaire non plus car cela risquerait de brider la relance.

Les politiques de relance ont pour but de favoriser la production donc l'emploi. Une hausse des taux d'intérêt risque de limiter la consommation et l'investissement donc la production donc l'emploi.

La hausse des taux d’intérêt peut se justifier que dans une seule situation: quand il y a surchauffe, quand la croissance économique est forte que les entreprises ont du mal à faire face à la demande et répondent par la hausse des prix. Il y a alors risque inflation et pour brider la demande la BCE peut décider d'augmenter ses taux directeurs ce qui se traduira par une hausse des taux d'intérêt des banques donc par une baisse de l'investissement de la consommation donc de l'inflation. Mais ce n'est pas du tout la situation dans laquelle se trouvent l'Europe et la France actuellement.

- lors d'une politique de relance, les Banques doivent elles augmenter leurs taux d'intérêts ?

Si c'est une politique de relance monétaire non car le but c'est de stimuler l’investissent et la consommation par des taux d’intérêt bas qui inciterons les ménages et les entreprises à emprunter.

Si c'est une politique de relance budgétaire non plus car cela risquerait de brider la relance.

Les politiques de relance ont pour but de favoriser la production donc l'emploi. Une hausse ds taux d'intérêt risque de limiter la consommation et l'investissement donc la production donc l'emploi.

La hausse des taux d’intérêt peut se justifier que dans une seule situation: quand il y a surchauffe, quand la croissance économique est forte que les entreprises ont du mal à faire face à la demande et répondent par la hausse des prix. Il y a alors risque inflation et pour brider la demande la BCE peut décider d'augmenter ses taux directeurs ce qui se traduira par une hausse des taux d'interêt des banques donc par une baisse de l'investissement de la consommation donc de l'inflation. Mais ce n'est pas du tout la situation dans laquelle se trouvent l'Europe et la France actuellement.

Concurence pure et parfaite et analyse néoclassique du chômage.



Bonjour Monsieur,



Est ce que vous pourriez me redonner les arguments de la concurrence pure et parfaite car je ne comprends pas exactement en quoi consiste l'information parfaite et l'homogénéité du produit dans la concurrence pure et parfaite du chômage de l'analyse néoclassique du chômage.


En fait c'est complètement tordu cette histoire.
Ce que disent les néoclassiques d'une manière générale c'est que la meilleur régulation (= organisation) des activités économiques c'est de laisser faire le marché (autrement dit le jeu de l'offre et de la demande).
Mais pour que le marché joue bien sont rôle régulateur, il faut se trouver dans une situation de concurrence pure et parfaite.
Ce qui est vrai pour tous les marchés l'est aussi selon eux pour le marché du travail qui n'est qu'une forme particulière de marché.


Pour un marché "normal" homogénéité du produit veut dire que les biens vendus sont identiques sauf pour leur prix, en fait cela correspondrait à une situation où la compétitivité qualité n'existerait pas. On peut imaginer que c'est le cas pour quelques rares marchés de matières premières.
Pour le marché du travail cela voudrait dire que tu ne peux pas distinguer différentes formes de travail. Il y aurait un truc que l'on appelle le travail et que l'on pourrait utiliser pour produire un peu comme il y a un truc qui n'existe que sous une seule forme que l'on appelle électricité et que l'on peut utiliser pour produire.
Bien évidemment dans le cas du marché du travail cette homogénéité est fictive, parce qu'il existe une multitude de travaux différents qui correspondent à des qualifications différentes.
Parce que même pour des qualifications identiques les insiders et les outsiders ne sont pas logés à la mêmes enseigne et font qu'il y deux formes de travail non équivalent celui que peuvent fournir ceux qui sont dans la boite et ceux qui n'y sont pas encore.
Parce que la variable salaire n'aura pas la même valeur aux yeux des employeurs, importante pour les salariés du marché secondaire, nettement moins pour ceux du marché primaire.

Pour un marché "normal" information parfaite veut dire que les producteurs et les consommateurs sont parfaitement informés et ne peuvent donc pas se faire avoir, ou ignorer quelque chose au cours de leurs transactions, ils peuvent donc choisir la meilleure solution possible (meilleur rapport qualité/prix). Par contre sur le marché du travail l'information est imparfaite (les employeurs ne savent pas quelle est la qualité au travail de la personne qu'ils embauchent) et cela nuit aux transactions. Donc pour limiter cette information imparfaite les demandeurs d'emploi vont essayer de donner un maximum de signaux sur leur qualité en tant que salarié, donc ils vont informer, à travers leurs CV, les employeurs de leur niveau de diplôme, stages etc. Exactement de la même manière que les producteurs de biens alimentaires informent les acheteurs sur les qualités nutritives du produit (sans huile de palme, 15% de matières grasses, sans sucre ajouté) afin de rassurer l'acheteur et de faciliter la transaction. 

Et là tu te dis "-c'est tout ce qu'ils ont trouvé à nous dire sur le chômage ?" et là je réponds "-ce n'est pas moi qui ai fait les programmes".

N'oublie pas,  si tu as une EC3 ou une dissertation sur le chômage, de penser à l'égalité de Fourastié qui peut aider dans de nombreux sujet de ce type.
Voilà !

lundi 10 juin 2013

Question:"quels sont les déterminants des fluctuations de la croissance ?"

si un sujet tombe comme : "quels sont les déterminant des fluctuation de la croissance ?"
Il faudra parler uniquement du jeu de l'offre et la demande ou aussi des innovation majeurs ? Parceque, je vois pas tellement ce qu'on pourrait faire comme plan si on tombe sur un sujet comme ça.
Merci de votre aide !


Tu as plusieurs plans possible (I/ Chocs d'offre II/ Chocs de demande ou alors I/A court terme II/ A long terme ou encore I/ Fluctuations liées à l'économie réelle II/ fluctuations liées à la finance).
C'est le troisième que je préfère car il y des crises (liées au innovations majeures) qui jouent à la fois sur l'offre et la demande. Le deuxième est envisageable (on parlerait alors des chocs d'offre et de demande dans la deuxième partie)
  Pour le troisième, en détail je verrai bien ça:



I/ Fluctuations liées à l'économie réelle 

A/ les innovations majeures.
B/ les chocs d'offre liés à l'économie réelle 

C/ les chocs de demande liés à l'économie réelle

I/ Fluctuations liées à la finance  

A/ le cycle du crédit
B/les crises financières classique et leur effets sur l'économie réelle 

C/ La crise des subprime et ses nombreux effets sur l'économie réelle.

Question: équilibre de sous emploi.

Bonjour Monsieur,


Pourriez vous me réexpliquer comment on en arrive à un équilibre de sous- emplois.

Parce que je comprenais la théorie de Keynes en cours mais là je n'y arrive plus.

Et je n'ai pas compris pourquoi face au chômage Keynésien, orientait le partage de la VA d'une manière

plus favorable aux salariés risquerait d'accentuer le chômage classique.
Bonjour !
Ben j'ai envie de te dire relis le verso de la fiche distribuée en TD sur l'analyse néoclassique du chômage: voici un copié collé de ce qu'il ya sur cette fiche à ce sujet

Keynes va remarquer qu’au cours de la crise de 1929 certains chômeurs auraient été prêts à travailler pour un salaire bien plus faible que celui qui était le leur lorsqu’ils étaient encore salariés, sans pour autant que les entreprises décident de les embaucher. Mais pourquoi les entreprises auraient elles embauché même pour un salaire misérable si elles n’arrivent déjà pas à vendre ce qu’elles ont produit ? Keynes remarquera donc que dans certaines situation la baisse des salaires réels n’engendre pas de baisse de l’offre de travail ce qui remet profondément en cause l’analyse néoclassique, dans ce cas Keynes parle de chômage involontaire.
 Deuxième source de désaccord avec les néoclassiques : pour Keynes une baisse des salaires réels aurait probablement, en cas de chômage involontaire, des effets négatifs sur le volume de l’emploi. En effet dans une société où la grande majorité des actifs est salariée, la baisse du salaire réel risque d’engendrer une baisse de la consommation donc de la production et par conséquent de l’emploi. Ainsi pour Keynes le raisonnement, micro économique c’est à dire à l’échelle de l’entreprise (« une baisse des salaires favorisera l’embauche ») n’est plus valable au niveau macro économique, c'est-à-dire à l’échelle de l’économie du pays dans son ensemble
Pour comprendre Keynes il faut se placer au niveau macroéconomique et se représenter l'économie comme un circuit. Dans ce circuit les entreprises distribuent des salaires aux ménages en contrepartie de leur travail; puis ces salaires vont revenir sous forme de dépenses de consommation vers les entreprises et ainsi de suite la monnaie va passer des entreprises aux ménages puis des ménages aux entreprises. C'est ce que Keynes appelle le flux et le reflux. Si en plus le nombre de salariés employés par les entreprises assure le plein emploi alors là c'est le bonheur total. Keynes montre que malheureusement tout n'est pas aussi simple le total des dépenses ne correspondra  pas forcément à un niveau de production qui permettra d'assurer le plein emploi. Keynes parle alors d’équilibre de sous emploi c'est-à-dire une situation où les entreprises produisent  ce dont les entreprises et les ménages ont besoin mais sans qu’il soit nécessaire d’employer tous ceux qui ont besoin de travailler. Dans ce cas pour résoudre le problème du chômage il faut arriver à un niveau de production plus élevé qui nécessite d’employer tous ceux qui souhaitent.
Si on partage la VA plus en faveur des salariés (autrement dit si on augmente les salaires) cela augmente le demande donc la production donc l'emploi. Mais cela risque d'inciter les entreprises qui sont exposées à la concurrence et pour qui les coûts salariaux sont une variable importante de limiter leur embauches (aggravation du chômage classique).

Voilà !

samedi 8 juin 2013

Question: Croissance potentielle et chocs



Bonjours monsieur, je suis entrain de réviser le chapitre sur les fluctuations de la croissance, et je bloc un peut sur les choc d'offre et de demande. Si j'ai bien compris, la demande globale c'est : PIB=C+I+(X-M) Donc, un choc de demande négatif ce serais quand on observe une baisse de C ou de I ou de la BDTC ? Donc, pour lutter contre un choc de la demande négatif, il faudrais juste stimuler la Conso ou l'investissement ou résorbé le déficite de la BDTC ?


Oui.



La production potentielle est le niveau de production que pourrait mettre en œuvre un pays sans pour saturer ses capacités de production, bref c’est le niveau de production maximal qui n’engendre pas d’inflation (l’inflation traduirait alors une saturation des capacités de production, l’économie serait en « surchauffe »).



Si l’on peut définir une production potentielle certains économistes estiment que l’on peut prévoir une croissance potentielle qui correspondrait à la croissance sur le long terme et sans saturation des capacités de production d’une économie.



Si à un moment donné la croissance observée est différente de la croissance potentielle, ces économistes vont dire que l’économie a subit un « choc », un choc positif si la croissance observée et supérieure à la croissance potentielle , un choc négatif dans le cas contraire .



Ces mêmes économistes considère qu’il peut y avoir deux types de chocs : les chocs de demande qui affecte la consommation donc et les chocs d’offre qui affectent la production.  Il y a donc 4 possibilités :



 Un choc d’offre positif : une baisse du prix des matières premières, une réduction des coûts de production liée à une nouvelle technologie ou à une nouvelle manière d’organiser le travail…



 Un choc d’offre négatif : hausse des coûts de production, épuisement de certaines ressources…



 Un choc d’offre négatif : baisse du moral des ménages qui décident d’épargner et de moins consommer (donc baisse de C ), désaffection des consommateurs étrangers pour les produits français (donc baisse de X)…



 Un choc de demande positif : hausse du moral des ménages et de leur consommation, produits français qui deviennent à la mode à l’étranger, innovations de produits qui stimulent la consommation…



 La  limite ce cette analyse vient moins des chocs qui ne font que dire qu’une évidence : s’il y a une crise c’est que les conditions de production ou que la consommation se sont dégradées (sans blague ?). La limite de cette analyse vient plutôt de la détermination de la croissance potentielle, de ce point de vue les niveaux estimés d’un institut statistiques à une autre sont très différents ce qui fait qu’à un moment donné le diagnostique sur la situation (normale, output gap positif, output gap négatif) sera différent et par conséquent les conseils sur la politiques économique à mener aussi.



Rappel : l’output gap est l’écart entre la croissance constatée et la croissance potentielle.